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Joyeux anniversaire Hervé VILARD pour ses 73 ans

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  • Le 23/07/2019
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Découvrez la vie d’Hervé Vilard de sa jeunesse à nos jours au travers d’interviews, vidéos, musiques et photos. retiré à la garde de sa mère, il est envoyé, à l'âge de six ans, à l'orphelinat Saint-Vincent-de-Paul de Paris. Placé dans plusieurs familles d'accueil, Hervé rencontre, en 1957, à La Celette, dans le Cher, un homme d'église qui l'éveille à la musique et à la littérature. À treize ans, il obtient son certificat d'études et envisage, un an plus tard, de s'investir dans une carrière musicale. Hervé Vilard aura vendu plus de 40 millions de disques au cours de sa carrière.

Sa jeunesse

René Villard dit Hervé VILARD né le 24 juillet 1946 à Paris, d'une mère vendeuse de violettes, qui travaillait à l'extérieur du Théâtre des Variétés.Orphelin d'un père qu'il ne rencontrera jamais.
Suite à la plainte d'un voisin, Hervé VILARD est retiré à la garde de sa mère en et envoyé, à l'âge de six ans, à l'orphelinat Saint-Vincent-de-Paul, situé à Paris. Il tente de s'échapper plusieurs fois.

Hervé VILARD sera placé ensuite dans sept familles différentes, qui lui offriront un abri et un soutien. 

À 14 ans, Hervé VILARD décide que la musique sera son avenir. À seize ans, Villard fugue à Paris. Il fréquente loubards et prostituées dans le quartier de Pigalle. D'apparence suspecte fini par d'être placé en foyer de redressement. Il enchaîne les auditions et les séances de Radio-crochet. Un jour, il rencontre, dans le quartier de Montparnasse le peintre Dado qui l'invite à un vernissage, dans une galerie parisienne. Dans celle-ci, il fait la connaissance d'un ancien résistant, secrétaire de Jean Moulin : Daniel Cordier, qui le prend sous son aile puis devient, en 1962, son tuteur légal. Encouragé par Cordier, il suit des cours de chant et trouve un emploi chez un disquaire des Champs-Élysées.

Débuts de carrière

Repéré, à l'occasion d'une audition, par le directeur des disques Philips, Hervé signe un contrat d'enregistrement qui aboutit, en décembre 1964, à la sortie de son premier disque 45 tours qui comprend quatre titres, dont Je veux chanter ce soir et Une voix qui t'appelle. Il n'obtient qu'un succès modeste. René Villard prend alors le nom de scène d'Hervé Vilard, enlevant un « L » à son patronyme pour qu'il soit plus gros sur les titres et adoptant le prénom d'« Hervé » qui correspond phonétiquement aux initiales de son vrai nom « R. V. »

Son succès avec Capri, c’est fini

En 1965, les efforts d'Hervé Vilard s'avèrent payants et le label Mercury choisit d'éditer l'une de ses compositions : « Capri, c'est fini ». Programmé en boucle sur toutes les radios, le titre est aussitôt un succès et le 45-tours s'écoule à plus de trois millions d'exemplaires. Devenu une star du jour au lendemain, la chanson est enregistrée en plusieurs langues, dont plus de 400 000 vente en France,

 la carrière du chanteur est lancée. Il figure sur la photo du siècle regroupant, en avril 1966, 46 vedettes françaises du yéyé.

Les idoles yeye

 Il fait des tournées aux côtés d'Adamo, de Michèle Torr et de Christophe, et fréquente personnellement Dalida qui le parraine.

Sur la lancée de « Capri, c'est fini », Hervé Vilard multiplie les disques dans les années qui suivent. Même s'ils ne rencontrent pas le succès du premier carton de l'artiste, « Mourir ou vivre » ou « Fais-la rire » 

caracolent en tête des hit-parades. Désormais artiste estampillé « gros vendeur », Hervé Vilard fait la première partie de la superstar hexagonale Claude François en 1966.

Sa carrière international

Hervé Vilard part pour de longues tournées internationales, si bien que la France finit par l'oublier et que la critique musicale relègue cette idole des jeunes dans la catégorie des « succès sans lendemain ». Il fait partie, de 1970 à 1974, de la maison de disque l'écurie Claude Carrère, avant d'intégrer le label Tréma de 1970 à 1978, sa discographie grossit d'une dizaine d'albums, des compilations pour la plupart. Installé à Buenos Aires, il produit sept albums au Mexique. Il déclare, dans Paris Match, en 1984, qu'à la fin des années 70, il remarqua la présence de l’ex-officier SS, Klaus Barbie, assistant à un de ses concerts en Bolivie, qui permit son arrestation puis son extradition en France pour être jugé.

Son retour en France

Hervé renoue avec le succès en France avec le titre Nous, disque d'or en 1979 pour plus d'un million de ventes.

 Après dix ans de carrière, il est pour la première fois en vedette sur la scène de l'Olympia, le 31 décembre 1979. L'été 1980, paraît le single Reviens, qui se vend à plus de 800 000 exemplaires.

On retiendra surtout les trois tubes "Nous", "Reviens" et "Méditerranéenne", composés par Toto CUTUGNO, et qui apporteront un nouveau souffle à Hervé Vilard, durant les années 80.

Didier BARBELIVIEN, Michel FUGAIN, Danyel GÉRARD, Jacques REVAUX, entre autres, ont composé pour Hervé VILARD.
Durant cette décennie, il continue à sortir des albums et à se produire en tournée, proposant également des spectacles de charité et des apparitions dans des orphelinats. Le chanteur se produit à l'Olympia en janvier 1981 puis en septembre 1982. L'année suivante, Hervé Vilard sort l'album Ensemble, puis Les Chansons que j'aime, en 1984, et P'tit brun deux ans plus tard.
Dans les années 2000, le chanteur multiplie, en France, les concerts, les galas, au cours desquels il partage l'affiche avec d'autres stars nationales telles que Patrick Juvet, Rose Laurens, Dave, Jean-Pierre Mader et Plastic Bertrand.

Sa fin de carrière

Son univers musical s'élargit avec la parution de Cri du cœur dans lequel sont mis en musique des textes d'auteurs de la littérature contemporaine : Marguerite Duras (India Song), Bertolt Brecht, Aragon (Les Yeux d'Elsa), Pablo Neruda (Cuerpo de mujer), Bernard Dimey, Eugène Ionesco et Jean Genet (Le Condamné à mort).

 Cette incursion dans un registre musical plus élitiste, vaut au chanteur estampillé « variété française » d'être invité à de nombreuses émissions télévisées, 

au festival de musique des Francofolies de La Rochelle et les honneurs d'une partie de la presse qui l'avait jusque-là ignoré, comme Libération.

Ses livres

Le 11 janvier 2006, il publie chez Fayard le premier tome de son autobiographie : L’Âme seule, écrite avec l'aide du nègre littéraire Jean-François Kervéan. Le second tome : Le Bal des papillons, paraît le 2 novembre 2007. Ce qui permet au chanteur d'être désormais considéré comme un auteur à part entière dans la communauté artistique.

Vie sentimentale

En 1967, Hervé VILARD révèle publiquement son homosexualité, devenant ainsi le premier artiste français à faire cette confession. Il est installé, depuis 1989, à La Celette près de Saint-Amand-Montrond, où il a restauré le presbytère de l'abbé Angrand pour en faire sa maison principale. Il vend cette propriété en 2016 pour s'installer à Paris.

Hervé VILARD tâchera de retrouver sa mère, et y parviendra, après une tournée à Verdun. Hervé VILARD a vécu pendant quatre ans avec sa mère. À défaut d'établir un lien solide, il a toujours gardé un contact avec elle. Blanche est morte en 1981.

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