Accepter mon rôle de senior soignant

Après que le choc initial se soit dissipé, j'ai réalisé que cela allait prendre un certain temps avant qu'elle se rétablisse. Je n'ai rien fait d'autre que me rassembler autour de mon épouse pendant les deux premières semaines.

Les gens disaient que je devais être fort pour mon épouse. Ces mots ne sont vraiment pas utiles, même si prendre soin de moi aurait aussi aidé Martine.

J'ai reçu de nombreuses offres d'aide par SMS, e-mails et appels téléphoniques. De "Puis-je faire quelque chose pour vous et Martine?" "Voulez-vous que je m'assoie avec vous à l'hôpital?" à "Puis-je aller au marché et prendre le dîner?" à "N'oubliez pas de prendre soin de vous, allez vous promener ou méditez ou étreignez un arbre."

J'étais submergé d'inquiétude et inondé d'émotions. C'était la première fois depuis que nous avons commencé à sortir ensemble qu'elle était malade au-delà d'un rhume ou d'une grippe légère. J'étais épuisé de m'occuper d’elle et de gérer mon entreprise.

L'épuisement mental de la prestation de soins

Quelques semaines auparavant, j'ai terminé mon deuxième triathlon. Cette préparation ne m'a pas entraîné à l'épuisement mental et physique qui a suivi. Je suis passé de l'entraînement six jours par semaine à zéro. Je sais que ce n'était pas un bon choix.

La vérité est que je suis un soignant par nature. Je suis né comme ça. En tant que premier-né, cela me vient naturellement. Dès mon plus jeune âge, j'ai appris la valeur de prendre soin des autres. Je suis très, très bon dans ce domaine. Dans une crise de toute sorte, je suis à la hauteur. Je peux le faire.

J'ai été le parent désigné de ma famille pour aider en période de deuil, de maladie et de soins aux parents vieillissants. Je l'ai prouvé maintes et maintes fois tant personnellement que professionnellement. Je me lève pour relever n'importe quel défi, même si parfois c'est plus que je ne peux gérer seul.

Alors, quand les gens proposaient leur aide, ma réponse réflexe était toujours: «C'est gentil, c'est bon, je vais bien, nous n'avons besoin de rien», etc. La vérité était que je n'allais pas bien.

Cela aurait été si agréable d'avoir de la compagnie aux urgences, puis à l'hôpital. Cela aurait été merveilleux si quelqu'un avait apporté à dîner, ou du vin ou un café ou du chocolat ou simplement passé du temps.

Voici donc les six vérités sur la prestation de soins que tout le monde devrait connaître.

La prestation de soins et la réception de soins ont la même valeur

La prestation de soins et la réception de soins ont une valeur égale et doivent être honorées et encouragées. Je suppose que je n'appréciais pas autant le don des autres que le don de moi-même. C'est grand pour moi. Votre générosité d'âme et d'esprit est égale à ma générosité d'âme et d'esprit, et je devrais m'en souvenir.

La résilience n'annule pas les revers

Être résilient ne signifie pas que vous rebondirez rapidement ou sans revers. Cela signifie avoir la ténacité de ne pas abandonner quelles que soient les circonstances. Cela signifie également tirer parti de vos forces pour maintenir votre bien-être physique et émotionnel en période de crise et d'incertitude.

Demander de l'aide vous donne une pause

Être résilient, c'est avoir le courage de demander de l'aide lorsque vous en avez besoin. En partageant votre vulnérabilité avec les autres, cela leur donne la possibilité de vous aider lorsque vous en avez le plus besoin.

Je n'ai pas à tout faire

Demander de l'aide est hors de ma zone de confort. Je dois honorer mon besoin de recevoir en temps de crise et de défi. J'ai été épuisé et j'ai ressenti la lourdeur de m'occuper d'un autre senior.

Aidez ceux qui en ont besoin seniors

Si vous êtes du type généreux qui propose d'aider ceux qui en ont besoin, rien que pour cela. Je n'ai pas eu le temps de répondre à chaque offre. N'attendez pas une réponse, présentez-vous simplement avec de la nourriture, du vin ou du café ou du chocolat ou un câlin ou votre temps. Vous n'avez aucune idée de ce que cela signifiera.

La guérison prend du temps

Cela demande beaucoup de patience et de grâce pour vous donner le temps de guérir de l'expérience. Je ne suis pas du genre patient et il a été difficile de surmonter les sentiments résiduels de peur et d'épuisement.

Maintenant que le pire est derrière nous, je dois continuer à être conscient de la valeur égale de la prestation de soins et de la réception de soins.

Êtes-vous d'accord pour dire que les seniors sont des soignantes par nature? Si vous êtes un soignant, qu'avez-vous appris au cours de votre voyage? Quelles expériences de soins vous épuisent le plus? Veuillez partager vos obstacles et comment l'aide des autres a été un pilier pour vous.

Traduction 3age-seniors d’un texte de l’auteur SHARON BLUMBERG