Ma perte personnelle

Le 15 mai 2020, ma famille a subi une perte tragique avec la mort subite de ma belle-mère. Après deux jours à l'hôpital et quatre jours en soins palliatifs, cette femme en parfaite santé est décédée.

Elle avait parlé d'essoufflement et de somnolence, et bien que le test du virus se soit révélé négatif, nous ne sommes pas enclins à croire les résultats.

Le service funéraire était restreint, réservé à la famille immédiate, couvert de chagrin et de masques. Si nous n'avions pas été au milieu de cette pandémie, la chapelle aurait débordé d'amour de ses amis seniors et autres, de sa famille élargie et de sa communauté.

Trop de pertes à la fois seniors

La perte a ravivé le chagrin que j'avais ressenti en perdant ma mère à cause du cancer il y a plus de 31 ans. Je pensais avoir pleinement endeuillé cette perte, mais maintenant le vieux chagrin est revenu en arrière et est présent à côté de cette nouvelle perte.

Comme beaucoup d'autres seniors, je me sens submergé par les pertes personnelles, les pertes commerciales, la perte de câlins amicaux, ainsi que les pertes résultant de la pandémie mondiale et des injustices raciales.

Assis avec le silence de la douleur pendant cette période vraiment difficile. Je sais que je ne peux pas précipiter le processus de deuil, mais comme j'aimerais pouvoir!

Ce que je fais à la place, c'est d'écouter, un professeur de pleine conscience, qui dit que permettre à notre corps de ressentir le poids de nos émotions sans créer une histoire autour d'eux est la façon dont nous transformons notre chagrin en action compatissante.

Mes vérités seniors

Je sais que je suis plus sensible que la personne moyenne plusieurs thérapeutes me l'ont dit et ma propre expérience l'a confirmé. Je suis sensible au monde qui m'entoure; Je ressens la douleur, le bonheur, la joie et le chagrin des autres. Je peux sentir tous les changements nuancés dans mon corps, y compris tous les petits maux et douleurs.

Cette sensibilité n'est ni une bonne ni une mauvaise chose. Ce n'est pas une faute de caractère ou un défaut. Je le considère comme faisant partie de mon ADN tout simplement. C'est l'une des raisons pour lesquelles je suis bon dans ce que je fais dans la vie. Cela m'aide à être empathique et à bien écouter.

Façons de déployer le deuil

Je sais que tout le monde pleure différemment et il n'y a pas qu'une seule façon de procéder. Voici quelques choses qui m'aident dans ce voyage:

En train de lire

Je sais que les livres ne contiennent pas nécessairement les réponses, mais je les lis parce qu'ils m'offrent confort et inspiration Certains titres particulièrement bons sont Découvrir un sens à sa vie de Viktor Frankl, Conseils D'une Amie Pour Des Temps Difficiles - Quand Tout S'effondre de Pema Chodron.

Prendre soin de moi 

Je m'occupe des choses sur lesquelles j'ai un peu de contrôle: ma santé et mon bien-être, mon emploi du temps et mes affaires.

Aller dehors

Je sors régulièrement de ma tête et de ma maison pour atténuer mon anxiété.

Recherche de soutien

Je sais que je n'ai pas à tout faire par moi-même, alors j'ai créé un petit cercle d'âmes aimantes pour me soutenir en ce moment. Demander de l'aide est hors de ma zone de confort, mais je dois honorer mon besoin de recevoir en période de défi.

Pratiquer la gratitude

J'accorde une attention toute particulière aux mots que j'utilise. Par exemple, je dis «je suis reconnaissante d'avoir été aimée par deux mères» au lieu de «j'ai perdu ma belle-mère».

La recherche a prouvé que la gratitude protège les défis auxquels nous sommes tous confrontés dans la vie. Pour moi, il est important d'activer ce sentiment de gratitude et de le faire au quotidien. Cela m'aide à faire face.

Ne pas abandonner

Je me rappelle qu'être résilient ne signifie pas que je vais rebondir rapidement ou sans revers. Cela signifie avoir la ténacité de ne pas abandonner, quelles que soient les circonstances. Cela signifie également tirer parti de mes forces pour maintenir mon bien-être physique et émotionnel en période de crise et d'incertitude.

Travailler sur ma patience

Je ne suis pas du genre patient et il a été difficile de surmonter les sentiments résiduels de peur et d'épuisement. Au quotidien, j'essaie d'être patient et compatissant pour me donner le temps de guérir des pertes.

Je sais que le deuil prend du temps et nécessite de l'amour, de la patience et le soutien de la famille et des amis proches. Avec mon équipe à proximité, je m'occuperai de tout.

«La douleur nous diminue, il est si important de se rappeler, au milieu de la douleur et de tout ce que la douleur vous enlève, qu'encore… vous êtes suffisant. Vous êtes comme vous êtes. Vous êtes digne d'amour et de gentillesse. Vous en avez assez».

De quoi souffrez-vous en cette période de Covid? Laquelle de vos pertes a été la plus douloureuse? Comment vivez-vous le deuil seniors? Quelles pratiques vous ont aidé à faire face à la situation actuelle de deuil de manière isolée? Veuillez donner votre avis ci dessous.

Traduction 3age-seniors d'un texte de l'auteur SHARON BLUMBERG