3age-seniors

Comment prendre soin de vous seniors durant la perte d’un proche comme durant votre deuil

  • Par
  • Le 28/09/2020
  • Dans Culture
  • 0 commentaire

Ces derniers mois, à travers le monde beaucoup ont perdu un proche. Le monde entier souffre alors que le virus à l'origine de Covid-19 continue de se propager et affecte des millions de personnes.

Avec le silence de la douleur pendant cette période vraiment difficile. On sait ne peux pas savoir précipiter le processus de deuil, mais comme on aimerait pouvoir!

Accompagnement fin de vie

La bienveillance.. je suis bienveillant, tu es bienveillant, il est bienveillant, nous sommes...euh non pas vraiment.

Nous au sens large du terme, le nous sociétal n'est pas reconnu pour sa bienveillance.

J'en veux pour preuve la tabou qui existe à être en deuil actuellement.

Une fois que vous comprenez l'utilisation du langage vers la fin de la vie, vous pouvez écouter un message dans le «sous-langage» d'une phrase, ce qui peut être très réconfortant.

Fin de vie senior 1

Dans un livre, deux infirmières en soins palliatifs, ont souligné que beaucoup utilisent la métaphore du voyage pour indiquer que leur subconscient sait en quelque sorte ce qui se passe.

Si nous voulons créer un monde où la mort est considérée comme une partie normale de la vie, au lieu du tabou ou même de l'aberration qu'on pense parfois être dans le monde occidental, alors nous devons nous familiariser avec le langage utilisé autour de la mort.

Accompagnement au deuil

En effet, nous serons tous un jour ou l’autre confronté au décès d'un de nos proches. Ce vécu est pour le moment perçu plus comme traumatique que comme initiatique ou solidaire. Les deuilleurs ( personne en chemin dans leur traversée de deuil) relatent souvent leur sentiments d'être contagieux, comme si la crise existentielle ou la prise de conscience auxquelles ils ont été confrontées en perdant un proche, les rendait dangereux. Leurs pertes est insoutenables par notre société. Ils n'y sont pourtant pour rien ! La société , le regard porté sur cette étape difficile les met donc au banc de celle ci avec pour injection : "Reviens lorsque tu ne pleureras plus!". Nos personnes vulnérables ont besoin de bienveillance et de temps.

Vous devez vous laisser ressentir ce que vous ressentez.

Cette sensibilité n'est ni une bonne ni une mauvaise chose. Ce n'est pas une faute de caractère ou un défaut.

Cela aide à être empathique et à bien écouter.

La première année qui suit le décès d’un de vos proches peut être très difficile.

Si tel est le cas pour vous, vous pouvez faire plusieurs choses. N'essayez pas de garder les mêmes habitudes, la vie n'est pas la même, il faut donc créer de nouvelles traditions.

«La douleur nous diminue, il est si important de se rappeler, au milieu de la douleur et de tout ce que la douleur vous enlève, qu'encore… vous êtes suffisant. Vous êtes comme vous êtes. Vous êtes digne d'amour et de gentillesse. Vous en avez assez».

Si vous vous sentez contrarié ou en colère, craintif ou anxieux, prenez le temps, même s’il s’agit d’une pause de cinq minutes dans la salle de bain, et permettez à ces sentiments d’être là. C'est bien de faire ça, ça l'est vraiment. Si vous avez envie de crier mais que vous ne voulez pas faire de bruit, criez plutôt dans votre tête. Imaginez tout, ça marche.

Et si vous voulez avoir un sentiment de contrôle sur tout cela, approfondissez vos sentiments pour seulement cinq minutes. Ensuite, utilisez les cinq prochaines minutes pour vous concentrer délibérément sur ce pour quoi vous êtes reconnaissant dans votre vie.

Pour mettre de l’ordre dans tous ces sentiments, vous pouvez faire appel à une accompagnatrice des proches en difficultés.

Aide aux démarches

Il a donc fallu qu'en 2012 le ministre du travail, des relations sociales, de la famille et de la solidarité érige une charte pour le "respect de la personne endeuillée" au sein des institutions accueillants du public. Nous perdons notre bon sens et avons besoin de textes officielles signés nous engageant à plus d'humanité.

Retrouvons notre bienveillance.

Faisons des étapes de fin de vie et de deuil des moments initiatiques au même titre que la grossesse et la naissance.

Libérons la parole du grand public, des aidants pour pour se préparer à vivre plus qu'endurer ces étapes de vie, de séparation.

La parole permet d'user la charge traumatique des événements et par la mise à distance des sentiments liés d'entrer dans un processus de cicatrisation puis de maturation!

Le deuil prend du temps et nécessite de l'amour, de la patience et le soutien de la famille et des amis proches. Un palliatothérapeute peux vous accompagner.

Évidemment, vous ne voudrez peut-être pas vous faire sentir comme une priorité absolue. La tristesse, le désir ardent, les pleurs, le deuil, le sentiment de perte et toutes les autres myriades d'émotions qui composent ce que nous appelons le deuil ne sont pas agréables. Ils se sentent douloureux. Parfois, à tel point que vous avez littéralement l'impression que votre cœur va se briser.

C’est sûrement une bonne chose de laisser aux «bons» sentiments la possibilité de rester? Il est donc logique de faire de son mieux pour barricader les «mauvais» sentiments.

Les sentiments, de par leur nature même, doivent être ressentis. Lorsque cela se produit, même si c'est la chose la plus inconfortable, douloureuse et horrible que vous puissiez imaginer, ils ne restent pas.

Laissez-les entrer. Ne soyez ni attaché à eux ni indifférent. Laissez-les livrer leur message. Et ensuite, laissez-les partir.

Avez vous perdu un proche pendant le covid 19? Pensez-vous que vous êtes plus conscient de votre mortalité maintenant seniors? Pensez vous avoir besoin d’aide en cas de deuil? Merci de donner votre avis ci-dessous!

Par 3age-seniors d’après un texte de la palliatothérapeute SOPHIE GIDROL

  • Aucune note. Soyez le premier à attribuer une note !

Ajouter un commentaire