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LA CHAISE VIDE: LE MOYEN ESSENTIEL POUR LES SENIORS EN DEUIL DE MIEUX FAIRE FACE EN CE DÉBUT D’ANNÉE

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  • Le 03/01/2019
  • Dans Domicile
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Senior seule

Vous vous imaginez devant votre dîner habituel : vous savez ce que vous allez manger, vous savez avec qui vous allez manger, vous savez où vous serez, mais tout à coup, votre cœur s’est affaissé. Cette année, il y aura une chaise vide autour de cette table.

La première année qui suit le décès d’un de vos proches peut être très difficile.

Si tel est le cas pour vous, vous pouvez faire plusieurs choses. N'essayez pas de garder les mêmes habitudes, la vie n'est pas la même, il faut donc créer de nouvelles traditions.

Faire quelque chose de complètement différent pourrait même être mieux pour vous: passez la journée avec des gens avec qui vous ne le feriez pas normalement. Aidez les autres dans un refuge pour sans-abri ou emmenez-vous quelque part loin de chez vous.

Mais quelle que soit la chose pratique que vous décidiez de faire, il y a une chose qui est essentielle, peu importe où vous allez ou ce que vous faites.

Vous devez vous laisser ressentir ce que vous ressentez

Évidemment, vous ne voudrez peut-être pas vous faire sentir comme une priorité absolue. La tristesse, le désir ardent, les pleurs, le deuil, le sentiment de perte et toutes les autres myriades d'émotions qui composent ce que nous appelons le deuil ne sont pas agréables. Ils se sentent douloureux. Parfois, à tel point que vous avez littéralement l'impression que votre cœur va se briser.

Mais il n'y a vraiment qu'un seul moyen de gérer ces sentiments accablants, surtout en début d'année.

Arrêtez d'essayer de les gérer

Imaginez la maison dans laquelle vous vivez. Si un ami que vous voulez voir frapper à la porte, vous ouvrirez volontiers la porte et l'inviterez à entrer. Sinon, si quelqu'un que vous ne voulez pas voir se présente à vous, vous pourriez vous cacher et prétendre que vous n'êtes pas à la maison.

Ou vous pouvez garder la porte verrouillée et simplement ne pas répondre, ou (surtout si vous pouvez les voir venir) vous pouvez fermer les rideaux, éteindre les lumières et vous comporter comme si personne ne se trouvait à la maison, quand vous entendez frapper ou entendez la sonnerie de la porte.

Les sentiments accablants sont comme ces visiteurs. Lorsque nous aimons frapper à la porte, nous sommes impatients de les laisser entrer.

Nous aimons leur présence et nous essayons souvent de les faire rester et de pleurer leur perte quand ils partent. Comme dans «J'ai passé une si bonne journée hier! Que s'est-il passé la nuit? Je me sens si affreux ce matin. "

Si nous ressentons des sentiments qui ne nous plaisent pas, nous fermons les écoutilles, ignorons les coups et faisons tout ce qui est en notre pouvoir pour les empêcher d'entrer. Nous prétendons que nous ne les voyons, sentons, entendons pas à la recherche d'un moyen d'entrer.

Le problème avec ces deux méthodes de «gestion des sentiments» est que ni l'une ni l'autre ne fonctionne. C’est sûrement une bonne chose de laisser aux «bons» sentiments la possibilité de rester? Il est donc logique de faire de son mieux pour barricader les «mauvais» sentiments.

Mais non.

Parce que lorsque vous faites l'une de ces choses, vous finissez par vous battre contre ce qui se passe déjà. Et c'est une recette pour la souffrance. Souffrance parfois prolongée.

C'est dans la non-acceptation de ce que le trouble commence à brasser

Les sentiments, de par leur nature même, doivent être ressentis. Lorsque cela se produit, même si c'est la chose la plus inconfortable, douloureuse et horrible que vous puissiez imaginer, ils ne restent pas.

Ils passeront à travers la maison, surtout si vous avez laissé la porte arrière et les fenêtres ouvertes aussi, afin qu'ils puissent facilement disparaître à nouveau.

Le meilleur cadeau de Janvier que vous puissiez vous offrir (et à tous les autres) consiste simplement à laisser les sentiments être là, quels qu'ils soient.

Laissez-les entrer. Ne soyez ni attaché à eux ni indifférent. Laissez-les livrer leur message. Et ensuite, laissez-les partir.

J'ai appris tout cela lorsque un ami est décédé en 2018, le 1 er Janvier. Je n'avais jamais ressenti la douleur intense que j'ai alors ressentie.

Mais je savais sans l'ombre d'un doute que, peu importait le sentiment, je devais le laisser être là, car ce serait le moyen le plus rapide pour passer de l'autre côté. C'est ce que j'ai fait.

Donc, si vous êtes assis à table et que vous vous sentez submergé de larmes, laissez-les être là. Ils viennent juste de frapper à la porte, voulant être avec vous un moment.

Si vous leur dites non en fermant la porte, ils ne s'en iront pas. Ils vont juste se sauver pour plus tard et finiront par causer des ravages dans votre corps.

Si vous vous sentez contrarié ou en colère, craintif ou anxieux, prenez le temps, même s’il s’agit d’une pause de cinq minutes dans la salle de bain, et permettez à ces sentiments d’être là. C'est bien de faire ça, ça l'est vraiment. Si vous avez envie de crier mais que vous ne voulez pas faire de bruit, criez plutôt dans votre tête. Imaginez tout, ça marche.

Et si vous voulez avoir un sentiment de contrôle sur tout cela, approfondissez vos sentiments pour seulement cinq minutes. Ensuite, utilisez les cinq prochaines minutes pour vous concentrer délibérément sur ce pour quoi vous êtes reconnaissant dans votre vie.

Que pensez-vous de laisser les sentiments venir à vous? Pourriez-vous faire ça? Est-ce que vous faites déjà ça? Postez ci-dessous et laissez-moi savoir.

Traduction 3age-seniors d'un texte de l'auteur JANE DUNCAN ROGERS 

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